The epidemiology of anxiety disorders: a review

Dialogues Clin Neurosci. 2003 Sep;5(3):281-98. doi: 10.31887/DCNS.2003.5.3/pmartin.

Abstract

Epidemiological studies show that anxiety disorders are highly prevalent and an important cause of functional impairment; they constitute the most frequent menial disorders in the community. Phobias are the most common with the highest rates for simple phobia and agoraphobia. Panic disorder (PD) and obsessive-compulsive disorder (OCD) are less frequent (2% lifetime prevalence), and there are discordant results for social phobia (SP) (2%-16%) and generalized anxiety disorder (GAD) (3%-30%). These studies underline the importance of an accurate definition of disorders using unambiguous diagnostic and assessment criteria. The boundaries between anxiety disorders are often ill defined and cases may vary widely according to the definition applied. Simple phobia, agoraphobia, and GAD are more common in vmrnen, while there is no gender différence for SP, PD, and OCD, Anxiety disorders are more common in separated, divorced, and widowed subjects; their prevalence is highest in subjects aged 25 to 44 years and lowest in subjects aged >65 years. The age of onset of the different types of anxiety disorders varies widely: phobic disorders begin early in life, whereas PD occurs in young adulthood. Clinical - rather than epidemiological - studies have examined risk factors such as life events, childhood experiences, and familial factors. Anxiety disorders have a chronic and persistent course, and are frequently comorbid with other anxiety disorders, depressive disorders, and substance abuse. Anxiety disorders most frequently precede depressive disorders or substance abuse, Comorbid diagnoses may influence risk factors like functional impairment and quality of life. It remains unclear whether certain anxiety disorders (eg, PD) are risk factors for suicide. The comorbidity of anxiety disorders has important implications for assessment and treatment and the risk factors should be explored. The etiology, natural history, and outcome of these disorders need to be further addressed in epidemiological studies.

Los estudios epidemiológicos muestran que los trastornos de ansiedad presentan una elevada prevalencia y son una causa importante de alteraciones funcionales; de hecho constituyen el trastorno menial más frecuente en nuestra comunidad. Las fobias son el trastorno más comun, siendo la fobia simple y la agorafobia las que presentan las prevalencias más elevadas. El trastorno de pánico y el trastorno obsesivo-complusivo (OCD) son menos frecuentes (prevalencia a lo largo de la vida de 2%), existiendo datos discordantes en el caso de fobia social (2%-16%) y el trastorno de ansiedad generalizada (3%-30%). Estos estudios destacan la importancia de realizar una definición exacta de estos trastornos utilizando criterios de diagnóstico y de valoración claros que eviten ninguna ambigüedad, La frontera entre los trastornos de ansiedad está a menudo mal definida y en algunos casos puede variar ampliamente en función de la definición utilizada. La fobia simple, agorafobia y el trastorno de ansiedad generalizada son más frecuentes en la mujer, mientras que no se observan différencias significativas entre géneros en el caso de la fobia social, el trastorno de pánico y OCD. Los trastornos de ansiedad son más frecuentes entre las personas separadas, divorciadas y viudas; su prevalencia es superior entre los 25 y 44 años e inferior entre los mayores de 65 aóos. La edad de inicio de los disiinios tipos de trastornos de ansiedad varia ampliamente: las fobias comienzan en una edad muy temprana, mientras que los trastornos de pânico comienzan en la adolescencia y juventud. Los estudios clinicos - más que los epidemiológicos - ban examinado los factures de riesgo, como los acontecimientos de la vida, experiencias de la infancia y factores familiares. Los trastornos de ansiedad presentan un desarrollo crónico y continuo y aparecen frecueniemente de forma concomitante con otros trastornos de ansiedad, trastornos depresivos y problemas de toxicomanias. Los trastornos de ansiedad preceden frecueniemente a los trastornos depresivos o problemas de toxicomanias. El diagnóstico de estas comorbilidades pueden influenciar ciertos factores de riesgo como incapacidad funcional o la calidad de vida. Queda por aclarar si algunos trastornos de ansiedad (por ejemplo el trastorno de pánico) son factores de riesgo de suicidio. La comorbilidad de los trastornos de ansiedad presenta importantes implicaciones en el momenta de la exploración y el tratamiento debiendose además examinar los factores de riesgo, La etilogía, el desarrollo natural de la enfermedad y la evolución de estos trastornos requieren una mayor exploración en los estudios epidemiológicos.

Les études épidémiologiques montrent que les troubles anxieux ont une forte prévalence et sont une cause importante de handicap fonctionnel ; ils représentent les troubles mentaux les plus fréquents de la collectivité. Les phobies sont les plus courantes avec les taux les plus élevés pour la phobie simple et l'agoraphobie. Les troubles paniques (TP) et les troubles obsessionnels compulsifs (TOC) sont moins fréquents (2 % de prévalence sur la vie) tandis que les résultats pour la phobie sociale (PS) (2%-16 %) et l'anxiété généralisée (AG) (3 %-30 %) sont discordants. Ces études soulignent l'importance d'une définition exacte des troubles en utilisant des critères diagnostiques et d'évaluation sans ambiguïté. Les limites entre les troubles anxieux sont souvent mal définies et les cas peuvent considérablement différer selon la définition retenue. La phobie simple, l'agoraphobie et TAG sont plus courantes chez les femmes, alors qu'il n'y a pas de différence selon le sexe pour la PS, les TP et les TOC Les troubles anxieux sont plus habituels chez les sujets séparés, divorcés et veufs ; leur prévalence est la plus élevée chez les sujets âgés de 25 à 44 ans et la plus faible chez les sujets âgés de plus de 65 ans. L'âge de début des différents types de troubles anxieux varie largement ; les phobies apparaissent précocement, alors que le TP apparaît chez l'adulte jeune. Des études cliniques - plus qu'êpidêmiologiques - ont analysé les facteurs de risque, tels que les événements de la vie, les expériences de l'enfance et les facteurs familiaux. Les troubles anxieux ont une évolution chronique et durable et présentent souvent une comorbidité avec d'autres troubles anxieux, des troubles dépressifs et l'abus d'une substance. Le plus souvent, les troubles anxieux précèdent les troubles dépressifs ou l'abus d'une substance. Les diagnostics de comorbidité peuvent influer sur les facteurs de risque comme le handicap fonctionnel et la qualité de vie. Le doute persiste sur la responsabilité de certains troubles anxieux (p. ex, le TP) comme facteurs de risque de suicide, La comorbidité des troubles anxieux a d'importantes implications pour l'évaluation et le traitement et les facteurs de risque devraient être explorés. Les études épidémiologiques devront davantage aborder l'étiologie, l'histoire naturelle et l'évolution de ces troubles.

Keywords: anxiety disorder; comorbidity; epidemiology; generalized anxiety disorder; panic disorder; phobia; posttraumatic stress disorder.